Jacques Morgues : Les Statuts et coustumes du pays de Provence

DV PAYS Dl! PR.OVl!NCJ!. q Coufiume d'Anjou, fe plaignoit de ce que les Officiers Royaux rafchoient d'attirer tout à eux,fous quelque petit pretexte ou oc– calion coloree que ce fufi; & qu'apres luy, Loyfe:mau traiété des Seigneuries chap. 1 3. n. 1. dit, que les Offi..:iers Royaux e!l:ants Superieurs , inuentent iournellement tant de nouuelles forces cl'emreprinfes for les Iufiices Seigneurialles,que files ParlementS n'eu!Iènt la proteaion, rendant à chafcun lufl:ice, & ce qui luy appartient, il y-a long cemps que les Seigneurs eu!fent e!l:é fpo– liez de leurs Iufüces,& par l'exception faicl:e par ledit Arrefi:iot:it entendus les cas Royaux, dom la cognoi!fance dl: attribuée aux luges Royaux tant feulemenr,defquels font denombrement tres– aduamageux pour la jufl:ice Royale. Chop. de doman, ltb. L. tit. 6• .in. 1. Loyfeau au lieu allegué,Ragueau in indic. regatia iur.adverb. cas ou deliét Royal, ou priuilegié. Imbert en fa praél:. liu. l., chap. 13. &liLl. 3. chap.6 &9.aufguelsefi:icy faitrenuoy. ~-·~l·E<I>a··m··M.>J··~··wa-·m··m··~··™··fü··&i>a··~··~··ET3··m·m·~··m·&a<H~· ~e autres ne pu~ffent ~11re officiers,jinon que ceux qui fant fajets • .; la luftice feculierc. E N premier lieu , ann que les crimes de nos Officiers annuels, puilfent efhe chafl:iez, ou par nous, ou par nofire Senefcha.l: ( ii quelques-vns s'en treuuent) pourofi:er tout pretexte & cou– uermre de remioy, & que tels crimes ne demeurent impunis,&. foit par nous pourueu aux torts que nos fojets y pourroient rece– uoir.Renouuelants les Ordonnances de nos predece!feurs,d'heu– reufernemoire; Nous auons ordonné & ordonnons, qu'autres perfu)1ncs que celles qui feront fojettes à la Iufl:ice feculiere &. tempurelle, ne pourront dl:re pourueu aux Offices annuels, ny efhe Officiers denosva!faux, pour raifon de leurs fiefs & de leur cemporel;lequd ils tiennent de·nous,ne voulans que les prouifü5s d'autres pcrfonnes que des fojeél:es :;\la Iurifdiétion temporelle ayem :rncnne vigueur; & voulans que les autres foient cha!fez dcfdides charges,& nefoiét dores-en auam tenus pour Officiers, REQ._,VE s TA. I Tem,que neng11m homed'Egleifa no111f11jê principalamtnl,ni ptr Lnetlt~ ne nt tenir off ci umporal qua! quefta,ni q11al que non 1 c~m4 nidt11 ÎllXllJ lu;u SJatuts Pruuenfats. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_115