Jacques Morgues : Les Statuts et coustumes du pays de Provence

2 lG ST AT V T S ET C ô VS TV M lS En confequence de laquelle declaration, il a efl:e demande G leslegs ou donnations en argent,faitespar les akendans,ou les le~ gitimes des enfans payables en deniers, foi:~ meubles,& les mercs y doiuenc fucceder; Et_parce que les legmmes fon_t deuës ipfa ; 11 re in corportbll4 h4rtdttarrp, & que les legs & donnat1ons fontim. pmabl.es aux legitime~, qui f?nt en e~eét la part & portion hc. redita1re des enfans, 11 a efl:e declare que tels legs font centez immeubles,ainG par l' Arrefl: rendu entre François deVilleneufue Sieur de Flayofc,filsdu premier liél:,& donna.taire de l:i.dite Dame de Ponteués Dame de lanfon , & ladiél:e de Varadier Dame de Çhamptercier, du l I. Oélobre 1 606. confirmé par autre Arreft rendu encre les mefmes parties le 1o. lu in 16o8. 11 fut declarc quelafomme de 21 ooo.liures que Gabriel de Varadier Sieur de S. Andiol auoicdonné aux enfans qui nai{l:roient de fon maria– cre auec ladicl:e de Pomeues, tenoit lieu d'immeuble , & à raifon de ce, n'auroit efl:é adiuge à ladite de Ponteués, ouàfon donna. taire, que l'incerefl: de la moitié de ladiéle fomme de l I ooo. liu. à la raifon du denier vingt. Et par autre Arre!l: du 1 6.Mars 1 601. rédu entre Damoifelle Marguerite de Poiteuin,& Ozée Arnaud, il fut declareque ladite de Poicenin ne joüyroit que de la moitie des legs ou legitimes qui auoient appartenu à Damoifelles Yfa– beau,Lucre!fe,5' Honorade Arnaud fes filles. Et comme le Lien– tcnant general d'Aix, par fa Sentence du 1 5. Decembre 1610. eut adiugé à Delphine Mille la Comme de 180. liures leguees par Andre.': Roubin fon premier mary, à defunél:e Françoife Roubin fa fille, & Honoré Roubia, frere & heritier rcfl:amentaire dudit André,en em appelle, par Arrell: du 1 1. Mars 1621. la Sentcn· ce fut infirmée, & l'appel!ant condamné fuiuant fon offre, payer à b.diéle Mille les inrcrefl:s au denier feize, de la fomme de 90. liures, faifant la moitié de 1 So. leguées à ladite Françoiie Rou· bin. Si.l'interpreta,tion for ce chefn'efl: aduatw.1.geufe anx meres, celle que ladite Gour a donne quand la fucceffion conGite route ou prefquc route eh debces aéliues,marchadifes,ou cholès mobi– liaires j lX quand les'deniers ont ell:é employez au payement des debtes, on en achapt de rentes ou fonds, auant le decés des cn– fam, femble ell:re grandement defaduantageufe aux autres pa· rens qui foccedent en la proprieté des biens paternels Car au premier cas, elle a declare que les meres foccedent en la totalire des biés meubles,no nobfiac qu'il ait el\:c repr..:1enré qu'au dic ~as, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_115

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