Jacques Morgues : Les Statuts et coustumes du pays de Provence

21 4 ST AT V T S :ET .c 0 V S_T V 1.;:E s 1 Jf. de ; 110 .Jf. teflttm. & la mefme que!hon auo1t eH:eJugee par Arre du 1 6.May 16 3 l. entre Efperit Ifoard,Iean Thome, &aut ~ r . l' d d' "l' tes .fl.!!_mto, Sur ce me1me po111t, on a eman e 11 ayeul qui e!Î capable de venir en concours auec les freres & fœurs germait par Jadicî:e authentique defimélo, & le ~·fi 1git11r de ladite Noue~ 1 1 8. doit fucceder auec la mere forum ante , & fucceda11t auffi auec eux ez biens declarez par ~edit Edic1:.1l a e~~ foufi:enu pou: l'ayeul, quela mere ne pouuo1t empefcher qu 11 ne fucceda{\ veuque l'Ordonnance ayant declaré que la mere ne fucceder~ dorefoauanr àfesenfans, c'efl: tout de mefme commefi elle n'e– il:oit in rerum natur11 , au regard des propres pacerncls, q11ia pari.i jimt non eJ{e & in11ttliter effi,q11oad effiél11m faccedendt t. 1. §.quidajilltl~ jf. de bonor. pojfeff. contra tabut. & qu'au moyen de cel'ayeul n'el\at exclus par les freres germains, la fucceffion demeure rc:glée pat la diJpofition du droiél Romain. Mais parce que la melineOr– donnance porte que la mere fuccedera ez rneu bles, acquefts & conquefi:s, prouenus d'ailleurs que d:u cofl:é paternel. ~1'c:n cet– te forte de biens le droit!: commun & forme de fucceder,n'ael\e alterée Q1e la mere n' efl: pas entierement exclufe des biens pa– ternels,puisqu'elle a l'vfofruit de la moitié d'iceux. Qye ladill:e Ordonn:mce n'a pas eil:é faicte pour diminuer les droiclsdes fre– res, aios pour les augmenter, oy pour leur do1mer d'amres con· currans en.la focceffion, ains pour f,ure ceffer le concours de la mere,en la proprieté des immeublesp:uernels. ~t'il faudrnit in– troduire vne nom1elle forme & ordre de focceder, en tant que l'ayeul ne pourrait concurrer auec la mcre,qui e{l: plus pro ch!: ez meublcs,acquefis & conquefl:s prouenus d'ailleurs que du cofie paternel. & il viendrait en concours auec fes petits fils en la pro· prieté des biens paternels tant feulement, & par ce moyen il y aurait deux forres d'heririers legirimes; Et fi bien la mere ellex– clufe de la proprieté defdits propres paternels, neantmoins elle opere l'exclufion des cfloignez au profit de ceux qui [croient capables de fucccder auec elle par le droiéè commun, & il fam confiderer la perfonne, tn quajrmim & potentitu im radtcatrir & quand l'vne efl: exclufe par le <lroiél: commun,& ne preœnd foc– ceder ou auoir la preferance, Gnon par Statm,ou droicî: fpecial, prte{ert11r perjo11a q11te de mre comrim e:~cl11d1t,a'l 111rJ fpeci11li11 Jint debilio– ra ainÎt que dit Corn.in l.vlt C.adTerttd. & apres luy Brun.de jlflt. art. 6. n. 5 4._ver( medi. Et Bald. in l. Ji q11û C. adTertult. dit que fi excl11d~ te non prtpter hoc inc!u dot me Ji ji1perjiu1111lij q"i nonp11ti11ntMme inclt1d1 ll(t e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_115

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