Jacques Morgues : Les Statuts et coustumes du pays de Provence

D V p A y 5 n I'. p !\. 0 V!'. N c: E. 11 r rcmc, aux qualitez qu'ils procedoient,les trois quarts de la. foc– ceffion contcntieuie ayant efl:é adiugcz audit André, & l'autre quart aufdits B_arrémes. r • Comme aufü en confequence des fmdits fondemens,& rejet de ladite declaration interpretatiue, il a e!l:é cleclaré que l'ayeulc maternelle exclud les freres qui ne font conjoints qued'vn cofl:é, & notamment par Arre fr du 3 1 • May 1 6 34. entre Barthe!emy Guigou, IeanneMargue,& Magdaleme Viue, ladite Vine ayant efl:é declarée fèulc heritiereab intefl:at d'Honoré Auri! fon petit fils, àl'cxclufion des freres & fœurs conjoints d'vn co!l:é tantfeu– iement,felon l'authentique defunllo C.ad Tertuti. nonob!l:anr l' Ar– re!\: citté par Peleus en fcs Aél:ions Forenf. art. 4-8. lib. 5. Et quoy que l'ayeule paternelle euft vn droic1 mieux c!l:ably ~ux termes dudit Ediél:,que la maternelle,comme efl:am du co!l:é paternel, fi efr-ce qu'il a efi:é efgalement contefté, & principale– ment fur ce que ayant paffé par le degréde merc, elle ne deuoit auoirplus dedroiEt en la fucceffion de fon petitfils, qu'elle n'en auroit eu en la fucceffion de fon fils, s'il fo!l: decedé fans enfans, &fans teftamem; mais parce qu'elle n'efi: point comprinfe en l'Edic'l:auec plus deraifon queles parens du cofi:é maternel; que elle n'a plus la qualité de mere, ains d'ayeule, à laquelle ne peu– uent efi:re attribuez les droits que l'Ediél: attribuë àla mere, att– trementil fe rencontreroit qu'en mefme temps,l'ayeul & lamere fuccederoient entieremcnt en vne mefme chofe ; ce qui efi: in– compatible, ledit Edic1 n'ayant entendu d'attribuer les meubles, acque!l:s & conquefi:s prouenus d'ailleurs que du co!l:é paternel, & l'vfufruit de la moitié des immeubles patemels,finon àla mere, laquelle fuccedant, exclud l'ayeulle comme plus efloignée , & prenant l'vfufmit pour tout droiêt de legitime part, & portion qu'elle pourroit auoir ez biens paternels , elle ne peut :id mettre l'ayeulle à la totalité,ny :i b participatio en lad.part legitime.Ou– ne que le changemét d'vne perfone change l'ordre & qualité des fucceffions. Les enfans desfreres fuccedenr par reprefemacion,& ceux qui viennent aprcs n'ont cette prerogatiue, a11them. pojl fra– trcs c.de legitim.h<fredtb.Lc fubfütué au premier degré ne peut dif– pofcr des biens fubfüruez,celuy qui e!l: au deuxiémc, l'inll:itution non comprinfè: en peut difpofer.La loy permettoir au pere de fai– re mourir fa fille par luy furprinfe,commettanr adulrere,& nel'a– uoir pas permis à l'ayeul, t. patrt if de adult. La rrebellianique ne peut efi:re prohibce aux enfans du premier degré, & peut efrre Ee J e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_115

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