Jacques Morgues : Les Statuts et coustumes du pays de Provence

:tI6 STATVTS ET CovsTvMi::s encre Magdalcine Tharon, vefoe de BlaiCe Serai!1, Iean & le non Scrains> mais encores par la tacite pupillaire, comprinfc" 1 ;· la compendieufe auz cas des li~irat1011s <lu Statut, du 1 + D~~ cembre 14-56. & des Arrefl:s citez par M. de Moncelon, a 68. & 69. EL n'efl: fuiuie en cette Prouince la nuxrme du Pari~~ ment de Paris,1·emarquée par Brod. en ladic1e norce de l'art. 11 lit. M. au recueil de M. Loti.et.' &lit. .L. art. r. ~ç:uoir ~-ue_ la pre. terition de la mere demeure 1mpu111e,la prou1fio de 1 Ed1él faisac ce!fe1; l'injmc & la plaime,parce q_L~e la mere fuc~e~iit en la pro. priece des meubles & de wus les b1es prouenus d ailleurs que du cofré paternel, l'offre de la legitime ne pourroit pas faire ce!fer l'üHerefl:,& kroitcontraite à l'intention de l' Edic1,lparce que s'il n'yauoit que des meubles,acquefl:s,ou colluefl:s,la mere fuccede. roit vniuedellemenr,& confequemment elle auroit intere!l:que le refl:ament fo fl: caffé,& s'il n'y auoit que des propres paternels, ou procedez de l'efl:oc& ligne paternelle, elle ne pomroic pren– dre fur iceux fa legitimc en proprieté , felon l'intention dudit Ediél: qui l'en exclud , & faudrait nece!fairement recourir à.la di[pofition du droiél: commun, qui luy donne la plainte d'inof. ficiolitc. Sec11nd'o,Si ledit Ediétdes Meres abroge Ie Tertulien.Q1elques vns ont e!l:imé qu'il contiel'lt abrogation, foubs pretexte des pa· rolles duditEdiél:, qui en abrogeant lamaniere deiucceder, de· clare que les M:eres dores-en auanr ne fuccederont à leurs enfas. Tomesfois cette abrogation efl:a:nr refl:rainre allx propres proce· dez du pere, & efl:oc paternel: & en cette forte de bren~ !' Edid ayant referué anx Meres l'vfufruicl de b moitié d'iceu.x : le Se– namlconfo!te Tertullien ayan.t dlé lai Ife en fa force & vigueur pour t0ute autre e[pece de biens & droiél:s, celuy-cy n'a point efl:e abroge fin on jêcun.d11m q11id, & pa.r vne limitation ou deroga· tion paniculiere, in certo bonotrrm gemre. Tertio. Si par ledit Ediél:, les parens du cofl:e maternel font ex· dus. Plufieurs auoiem creu que l'intentio11dudit Ediél auoir efl:e d'exclurre non lèulemenc la mere , mais encores tous ceux du cofl:e maternel, & a cau[e de ce, la [u[dic1:e declaration intc.rpre– tatiue du :z. 5. d'üüobr,~ 1 57 5 auoir efl:e obtenuë & verifiee par l'Arrelt du :z.4. May 1 57 6. & fondoient leLU· opinion fur les pa· roles dudit Ediél fur la raifon, & quelques lugemens inreruenu~ fur la qudl:ion, difam que par l'Edic1, l'intention de fa Maiefl:e efl:oir queies patrimoines ne remonta!fent, ny fo!fem oitez de · l'e.froc e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_115

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