Jacques Morgues : Les Statuts et coustumes du pays de Provence

DV PAYS DE p·l\.OVE'NCf. . 105 certaine, non feulement p.irce que in fimtlt 11rgotia rts ir.t<r 11!101 11{f1tf no fY.tÙ1d1cart fapè C011f!it11tu ejl /.vft. C. qutb. YU rnJJC. f/'11 11DC, & legib1u non exemplu 111dicandum 1. nemo 1 3 Jl de [entent. & mterlocut. omns iudtc. & non tam qu1d Rom.tfaélum fit. q11àm q111d Jim debeat j)t. fl1111d11m t.(ed ltcet 11.Jf de ofjic. pr.tjid. qu'encores parce que la loy nam Imperator. ; o.jf. dt legib. veut, in 11mb1guitat1bu1 q11.t ex leg1b1u profcifermt11rco11fi1et11:iinem, aut rerumperpetuoJimil1ter 111d1Catarnm a11- thmtatem vim legû obtinere. Si bien qu'il ne fuffit pa~ d'alleguer v11 Arrefl pour efl:ablir vne maxime du Palais, mfi adfit au1horlltU re– rtim pcrpet110fimilrter 1udicat11rum .Ces raifons fem blent fortes, tou– tesfois trouuant que la Cour a jugé pour la prcmiere opinion, & iufquesà ce qu'il apparoi!fe de Iugemens concraires,il faut l"uiure l'aduis <l'Vlpien, '" l. Ct1m de confuetudine 3 4. jf de legrb. difant que au faiél des Couflumes des Villes ou Prouinces, iltudexplor.tndum an contrad1élo al1q11ando iudicio confuetudo.frmatafit. La dixiéme, fi ledit Statut modificatif doitauoir lieu,le fils de. cedanc fans tefl:ament, & fans malles,delai!fanc des filles. Cette difficulté efl:oit la principale au procés d'encre ladicêe Dame Ba· ronned'Anfoys,&leditM. de Podio, celle-làayantfoufl:enu que les filles ayant efl:é vne fois exclufes le deuoientefl:re perperuel. lemem, finon que les malles deceda!fem fans enfans felon les fins de la requefl:e, aufquellçs !'Ordonnance du Prince fe rapporte, tx d. c11p. inter d1leélos §. c,etfr,,. vbi Bald. dejde injlmm. Dec. confil 8;. & 383. que par l'auchorité raporrée par ledit Decc en !on con– feil 3 09. Le Statut exclufifdes femelles, cncores qu'il fe rencon– tre auec la renôciation faite par la fille,fous la referuation d'efl:re reincegrée ez biens paternels & matemcls,dejmnteproiemafculi114 n'empefche poinrgue la tante nefoitexclufe de la fucceŒon du nepueu par la fille d'1celuy, n'efl:anr pas croyable que ceux gui cnt fait ledit Statut fe foiene voulns elloignerde cette iulle pen– fee dont parle la loy, mm a11tt1 jf de cond11. & dtmonjlrllf. & la loy Cttm arnttfftmi C. de fideicommiff. & qu'ils ayenc voulu preferer les fœurs, ou leurs enfans.aux filles de l'heritier,les Statuts difpofant comme vray-femblablemt"Bt les hommes difpoferoicnt, ex Corn. co11fi!. roz.. n. 10. &co11fil.t60. n.3.l1b. 4 Ql1'il ne faut pas 5'arrefl:er à l'cfrorcc des p.uo\ les dudit St.irnt, mai~ à l'incenrion de ceux q\1i l'ont requis,& ordonné, veu que les parolles calomnient fou– uencesfois la loy, /. pemilt. (f adexhib. I. z.. C. de condll m{trt ~ie fi le Ù-ere inf't:irnoit vn hentier efl:ranger, la fœur n'aurait bouche à p ;ir.cr, quoy qu'il fufi: <lccedéfans malles, ~ que on n'auoit pas cc 3 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_115

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