Jacques Morgues : Les Statuts et coustumes du pays de Provence

19 6 STATVTS ET CovsTVMES l'autre moitié ,1.LIX enfans de Laurens de Meouïllon M. de Boni enfos Noces,a cotté l'Arrcll du 14.Mars 1 6 r r. entre M. Sauu2 cane Dup6t,&Mazenoc,au cas d'vne mere qui s'elèoic remarile .ft"d d1a11dum, De Jayo1;cion de!dide.s donnatio1.s ~ aduania: ges nuptiaux qui ell ga1g.nee par le furu1uant ~es mariez ,pro riu. rnero trberomm, pro cajltta!ts pr-fmto, &. pour ne s elèrc remarie fui. mntla Nouc:.l. 127. vt fratr jt. cap. 3. d'où a efl:é tirêel 'auch.fi 14 • mUJ abJt111e.it C. de fwmd nup1. Il [embk que puifquc par ladide N ouel. 1 17. les t i.. de n11pt. &. 9 8. neq. 'llir. q11od ex dot. ont éll:C corrio-ees, &. que outre l'vfofruicl:, ladite portion virile a efl:e at. tribu~e au foruiL1ant pour en difpolèr pie no iure, comme dit Cujas interprecantle{dires Noue!. i.1. & r 17. ladite portion demeure incorporée dans l'herediré , & les fille; n'y peuuent pretendre que leur lcgirime, roue .iin!i t1u'.au refl:ant des biens paternels ou maternels. Mais fi lefairs aduanc:.i.ges procedem d'vn (econd ma– ri~ge;encores que le m: .i.ry& h femme ne contractent des rroilie– mes nopces,& qu'au moyen de ce, ladite portion leur foiracquilè tleno iure, & la puiflènt aliener , il faut faire d1!l:inéèion entre les aduantages nupci,rnx, & ce qui clè acquis par le furuiuant de la li– berallté du premour.rnr, alto tttulo p11r11 leg.111 vel jde1commfi, en ce dernier c:.i.s les chofes ciè.:heuës par legs & fideicommis font in– corporées en l'herediré du furuiuant qui ne fe remarie,& les pou– uanc aliener in fatid11m 6 de eu trjlari, ab inte/lato 111 etl quafi pater– nù, aut matir nu, omnes fratres Jiue ex prrmo, Ji11e ex Jecundo, conh1gi1 -fq11,i/11cr faccetlanl,co.mme a remarque ledit Cujas fur ladite loy 4. C. de fernnd. r111pt. lcs filles tant du premier que du fecond liéè y prennent legitime. Mais au premier cas, concernant les aduanta– ges nuptiaux, qui par la delèination de la loy ont vne att"eél:ation paniculiere aux enfans de ce mariage, il n'en efl: pas de mefme, ains le furuiuant decedant fans tefl:,1ment, tous le[dits aduanra– ges, & mefn;es ladite portion virile gaignée par la continence d'vn croi!ieme m:.i.riage, appartiennent aux enfans du [econd lié!:, & ceux du p1 ernicr n'y participent poinr, tout ainfi. que ceux du fecond ne participent aux gains & don nations du premier maria– ge, a 'nli que J'adetermine laditeloy 4. &ladireNouel. ll. el confcquemment ladite: portion n'dl:ant rend ut: hereditaire, en ce cas, les filles du premier liél: n'y auront aucun droiél: de Jcgiri– me , & les filles du fecond y participeront efgalement auec les mafles,comme y prenans leur part par le bcnefice de la loy. La fixiéme confül:e à voir, ft les filles efl:ans predecedées de- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_115

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