Jacques Morgues : Les Statuts et coustumes du pays de Provence

D-V PAYS DE f'J>,C.:Vf!'.:CE. 1!)5 M1rgl1erice,& HonJr.de d'Eymi11Jœ,1rs: & Pons B.irrcme,rna. y de Damoifelle C:uherinc d't.. ym:n, !t:d1c Bam'.me da ni.r m1rié ayant dlé cond.unne fupplecr pour les legitimcs de fes be!ics {œurs, des de1üers par luy reçem dl! doc de fa féme 2 8 2 o. lill. Io. fo'.s,auec incereil:sau denier vingc,pLÙ l'affignarion à lu y donnec. La cinquiéme, fi ladiél:e exclufion emporte quant & foy les adL1anca3es nupriaux, que l'vn des mariez foruiuant gaigne fur les bic;:ns Ju premouranc,ou qui efchoicnc à l'vn d'iceux par la li– berâlice de l'aucre, ou par le decés des enfans , & p,m,û, fi ledit Statut dcfroge-à ce qui efl:di!po!e p:i.r la Noue!. 21. de nupt. cap. :1.3.14. &15 &aux llfœmin.t 3. & h.1ced1aati 6. C. de fe é1111d. n11p1. e n forte qu'en ce qui doit eil:re rcferué aux cnfans,1es filles ou les leurs n'ayent que leur legicime. A quoy dl: rdpondu que ledit Statut n'a reglé que la foccellion ab incefl:at des afcendans pour les chofes dont ils pcuuenc difpofer abfolumcnt) & efquelles a-s n'auoient les mains liées a11t fac1o hommû, a1a fac'lo tegt1, & partant <J. ue le droiét commun pour ce regard efl: demeure en fon entier. Er parce que il appelle les filles efgalemenc auedes mafles pour recueillir lefdits aduancages de leur c t1ef, comme e!hns efgale · menc iniuriées par les fecondes nopces,ainli que le dit la Nouel. 2. ae 11011 e!igend. chap 1. & ladiéb: Nouel. i 1. chap. i 3. n'efianc per– mis aLJX peres & mcres de choiGr,n y d'en difpofer expreiTemcm, ains ayans voulu que cela !oit acquis aux enfans, ou pour ladic1e injure, OLJ en hayne des fecondes nopces pour l'auoir honore pr.t– c'ip110 licet nQnf.mt h,eredes, aut f41ris, 11111matm, autvtriu{que, comme <lit Iufl:inian en ladiél:e NoueL i 2. chap. io. & pouuans faire re– trancher ce que les te(hceurs ordonnent par leurs dernieres dif– poficions;lefdiéh:s filles foccedenc efgalemenc efdits aduamages, & participcmefgalement au retranchement ordonné par ladiél:e loy hac ed1élali, fans diminution de leur legitime, ou qu'aucune impmation foit faid:e for icelle, cela n 'efüi.nc par elles prins à de– funélo Jiue 11b eim prouUentia,fed contra earn & ex bemficio & prouidm– tia !eglo, comme dit du Moulin, in traéf. 1malr1. de inojf. tejlam.donat. & dotib.n 78 & cela p:ilfe par les l ugemens ordinaires deladiête Cour, & ell: l'vn des points decidez par le fofdit Arrefl: rendu en– tre les Sieurs de Brellieux & de Rochefort, ayant declaré que la moitié des 3 ooo. limes données à Dame Catherine d'Oraifon, par Aymar François de Meouïllon,en fon concraétde mariage de l'an 1 HO.auoitefl:éacquifeàDameCatherinedeMeouïllonfille de Aymar Françoisfecond,& petite fille de ladiél:e d'Oraifon, & B b 2 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_115