Jacques Morgues : Les Statuts et coustumes du pays de Provence

191 , S·r.'\TV'!S ET ~VSTVM,ES la volontc du teflateur efl: entretenue ex .tq110 (J' bono: Toutesfui cebefl: entendu pour l'imerefl:dc ceux qui acquieilcnc, ou s'ir s'agit de l'interefl: d'vn eflrangcr, nullement de l'interefl des autres enfans, aufquels le droic1: efl: acquis dés le_moment du de. cés du ~eflateur, & au _prejudice d~fquels le co:iiemen;_enc.ou ap– probanon de celuy qm a efh: ou? lie ne peut fa1requel m~ttution recomialefc.1t a:q11tt11te prd!torta. C efl: la commune refolutiou des DD. attell:ée par M. Boyer en fa decif. 9 6. 111!. Clar.§ teft4mentum q. 4 3. <..Anto. Fab. in Cod. tit. deliber. prd!tmt. de.finit. r )· & la Cour l'a ain(i jugé fo1:rnellemenc parle fu!dit Arrefl du 5. May 161 4 donné au profit des hoirs d'Antoine des Rolands Sieur de Reau. uilc, contre Balthazar de Sade Sieur de Mazan, par lequel le te– frament de Dame Sibile de Gcrente,mere dudit Sieur de M ~n.an, a efl:é declaré nul quant à l'inflimtion, parce que les enfans dela Dame Prcfidente de Cariolis, fille du premier liét de ladiéle de Gereuce,& fœm germaine dudit Antoine, auoient efi.é precerics, &. kdit Antoine fils du premier liél: propofoit la plainte d'inotfi– ci0Gté,11on pas de ion chefpuis qu'il n'auoit pas eflé oublié, mais du chefdes enf.tns de fafœur. Hors die cas dudtt StiU11t, parce que la feule exH1ance des mafles qui fe rendent heritiers ,. faifanr celTer l'incerdl: & la plainte d'inofficiofité, & leièliél:es filles n'efl:ans ab– foluëmeot exclofes, puis qu'elles ont leur portion legitimairc: s'enfuit que n'y ayant aucun maile, ladiél:e plainte d'inofficiofite peut efl:re propoi'ee par les filles prererites, 0L1 leurs defcendins, !oit que d'autres filles., ou leurs de:è:cndans, foir gu'vn efl:ranger aye efl:e in!hcué, parce que en ce cas elles peuuent focceder ab mtefl:..tt, la cau(e de leur excluGon ceJTant, & par. ce moyen l'in– fritLltion ell:ant nulle, elles foccedent e!galement fob(ifl:ans les legars ou fideicom•nis, fuiuant !'aurh. ex ca11/11 C. de über puterit. & s'il y a 1.:l:tufe cod1cillaire qoi les oblige à rendre leur portion aux hericiers el(. rits, elles onr kur quarte TrebeJlianique pardeC. fos leur kgitime, comme il a efrc prouué ez notes du precedent Statut. L1 quatriérne, ft les Srarnans a y ans entendu par leur requel1c d'excinrre les filles dotees de tome demande & plainte en fauc11r des mafles, icelles a y ans efl:e payecs,doiuenr e!he affram.h1es de toute rcçherche & plainted'ino.fficio(irc,Jll cas que les m,ifles otl les filles q11i ne font cncores mariées ne trcuoent dans les biens de leurs afcendans, dequoy e!he pa yccs de leurs legirimes. Cer– tainement,Gles fins deladide requcfl:e cuifem ell:e oél:royées p:ir le e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_115

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