Jacques Morgues : Les Statuts et coustumes du pays de Provence

DV l'AYS DE PROVENCE. 1+9 repetit. cap.R,1in11t. in verb. & vxorem nomine ddelafi.im à n. 307. (}~ 11. 319 . ex l. vlt. §. 1.jf. decenjib. chopin.de doman. lib. 3. ttt. r3. n. 3. in glof. affirmant que l:t fr.111chife & alleu efl: prefumé ez Pays q11i vel irirù Italici {rmt,vt Lrigd1m11m & Narbonenjis Gallia,vel moribtu fcri– ptio 11dmitt11ntjriznmm alodium, &. par la difpofüÎon dtuhoiél: com– mun, tontes choies font prefumees libres & allodiales, t. alti,,# 8. vbiglof C. de fmeitllt & aqll.1 cap. 1. fi defa11d. de(tmfli controt#. fit inter dom.(;~ ,zgnat. vbi B.tld!. Imper .itores,& l. cuitU de femiJ11t. Vrban. prtf!– dior. & b. feod:i.lité & mouuance efhnt vne efpece de feruirude, comme le dit Alexandre en fon confeil 55. volrem. 4.ita U11'olin. d. §. 6 S. r:,lof r. in verb. franc aleu n 5. .Andreas Gail. prnff. obferu. ltb.2. obfemat. 69. & pafim omnes, & cette m:i.xime tirée du Ioaru1. Fab. in l. r. C. de fi1m.t1in. & jid. Catho!. du Spectel. tit. de locat. § .mmcali– q11a, & autres Prall:icie11s,efi: imerpretée de h Iurifdiél:ion & pro· teél:ion,n'y :i.y :i.nt aucune terre quine foit foubs la Iurifdidion de quelqu'yn. Auffi ce qui efl: d:i.nsl'efi:enduë du Royaume,& parti– culierement de cette Prouince,ne fut pas acquis en proprieté au Prince quant il commença à regner,m :i.is il treuua que laplufpart des terres efl:oienr occupees par les Gaulois, fans aucune fobje– él:ion ou feruitudc , & la Souuerainete & Iurifdiétion qui efl:oit exercée for les perfonnes, ne rendoit p:i.s pourtant les heritages feruiles , ou tributaires : mais les Princes a y :i.nt fait de grandes conquefi:es pom recognoifl:re ceux qui anoient bien m.erite de la Couronne,a y ans introduits les Fiefs incognus aux Romains, leur infeoderent les terres qui leur apartenoiem en fonds & propne– te; &. p:i.r les infeodarions ils ne voulurent p:i.s pourtant impofer des nouuellcs charges, & exercer leurs liberalitez au prejudice de la libcne & frinchife de leurs fnjets,ainii appeliez, non tant:\. caufe de Francus,ou de laFranconie,que à c:i.ufe de leur iingulie– reliberté, franchife, & immunirc, pour laquelle ils fe tirerent de la fobjefrion des Empereurs. Ce que deffus demeure foffifam– mem efi:ably & premté en cette Prouince,tant parl'efi:at des an– ciennes villes Roplles, aufquelles ii le Roy a quelques direél:es, elles font en petit nombre; Et par le Statut du 3. de Nouembre 1 3 p. qui permet auxemphiceotes le r:i.chept des cenfiues, anec direél:es que les Seigneurs direél:s particuliers s aliennent ez lieux du domaine du Roy,foubs 1' exception des ceniines & direél:es drt Prince, qu'encores par les declarations que la Couren a faiél: pa-r fes Arrefi:s, &mefmes par l'Arrefl:qu'ellefitle 21. de Decembre 'l 61 1.:i.u profit de la Communame,manans & h:i.bitans dela ville T ~ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_115