Jacques Morgues : Les Statuts et coustumes du pays de Provence

DV PAYS Dl! PROVENCE. J17 & iur. hajl. jifcaJ. tib. l'o. & à plus forte raifon elle doit purger le rc– traiél: : autrement la liberré des encheres feroit aneamie. Mais ayant efl:é confi.derc que le lîgnager n'v{e. du r.etraic1 ( qui, e~ vn droîéède preferance) fi.non lors que les ahenauons one cil:cf:mes, auant lefquelles l' aél:ion pour retraire 11' efl: ouuerce,qu' efl:ant pre fent ou confentant auld.iél:es alienations,fèit rmfitum d11rJt11mm,111Ji expreffe retr11E111i remmci1111ent, comme le tient loamr: l11p. in r1petit. R11b. de donat. int. vir. & vxor. & apres luy du Moulin fur les Cou fl:umes de Paris tit. 1. §. lO. gt. 1. in verb. le Seigneur feodal n. 10. ex l. Titia l 4· §. L11cia jf de legat. 1. &t. Caim 39.jf de pignorat. ail. Qpe comme les parties contraétames ne peuuent cmpefcher que les loix n'ayem lieu en leurs comraéès, vt notai. in l. nemo pottfl yy. de legat. t. & au.fait particulier du retraiêt Io.um. Fab. injht. de empt.·& vendit. de Afjlill.in traél.protimijf. §· 3.n. 2.o. M.deClapiers wif 100. tf 1 2.. n. 17. Aufli ceux qui acheptenc.Jî1b hajla ne peuuent preten– dre que cette forme d acquilition les affranchiilè d'vne loy mu– nicipale, à laquelle cous ceux de cette Prouince fe fontfoubmis par la requefl:e qu'ils ont prefèmée auPrince, & la confirmation qu'ils ont obtenu dudit Stacut,ainfi jugé par Arrefl: prononcé par deffunél Mr. du Vair,le pr~mier du mois d'Oêtobre 1 6 r 3. entre Henry Bibion,appellam de Semence du Lieutenant d'Arles, & Pierre V incc11~ ap~el!é. Et cette decifi.on efl: tellement veritablc: que M. d'Argencre fur les Coufl:umes de Bretagne tit. des appro– priances arr. 1. 6 5. j-,, verb. (il con11imt) diéè qu'il auoit trouue no. Jlros aliq11ando d11b1ta/fe, tamen catifa non fuit d11b1tandi probabili;. Ce que ddfus confute ce qui ell: dit par M. de Clapiers en fa caufe 1 oo. q. r. n. 1 8. allegué &. fuiuy par M. Bomy en l'annotation qu:H a fait (ur ce Statut. Auffi efl:-il certain que les ventes iudi– ciaires,baux en payement, ou adjudications faiéèes par la Iufiice, ne font pas abfolumenc neceJfaires: car les vendicions faic1es fab hafta, font cenfees faiétes par le debteur, en tant qu il ayme mieux fe payer par cette voye que par autre manicre,& à caufe de ce,1111- thoritM ùibentis fmedit in vicem i11jlr11 obligationis & debitor miéltJnem pr4at: ainii qu'on le pem recueillir de la loy r. C.ji incatif. iudic. pig. capt. fit, &. de la loy Ji ob wifam 1 3. C. de etiiéf· & comme en la p!t1fpart des Prouinces de ce Royaume, les ventes font faiél:es fe– lon l'Ediél des criées, & par decret auffi la forme des executions ne priue pas les Seigneurs direél:s,ny les lignagersde leurs droic1s. Il faut doncques que les ventes foient neceJfaices de toutes parts, & tant ducofl:édu vendeur que de l'acheptet1r,&. quel'adiudica · p ; e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_115

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