Jacques Morgues : Les Statuts et coustumes du pays de Provence

no STATVTS ET CovsTvMEs de cehtyqui ayant comraéte auec le cedant en minorire, :iuoic accepte la ceffion en majorite,& par la loy 3. c. de no11at. laquelle decide que par lanotification & acceptation faiél:e par les paye– ment~, l'obligation efl: noüee en force qu'elle n'efl: plus l'obliga– tion du cedam,mais dn cellionnaire: & comme apres ladicl:e 110- uation le debteur ell oblige de payer le ceffionnaire auffi fonf– frant execnciô fur fes biens à faute de payeméc il doit fuporcer ce qui el.1: attribué à la perfonne du ceffionnaire, auquelils' e{l: obli– gé p:i.r ladiél:e acceptation·; & à raifon de ce, les defpens font ta– xez en confideracion du domicile du ceffionnaire, &non pas dLt cedanc:& cette quefl:ion foc jugée pour ledit droit de quimepart, par Arrefl: de la Cour des Aydes de ce Pays, du r 5· Iuin r 619. au profit de Bernardin Montchal de Marfeille ,ceffionnaire de la Communauc.! de Cafl:eau-neuf lez le Martigues, contre fofeph Sacoman. L'on peut demander fi par la derniere claufe dudic Statut, por– tallt qu'apres la mife en poifeffio les debceurs ne feront plus ou y~. l'on a entendu priuer les debtems de la faculce du rachapt dans 1' an, & li en vfanc<le ladiél:e faculce lefdits debtenrs font obligez; de payer le droiél: de quintepart, &rembouder le lods paye pai: le crea11ciercolloque, àquoy il demeure refpondu que ce Statut ne reuoque point le precedcnt, concernant ledit rachapt, l' vn & l'autre efl:ant également en vfage,& que ladite claufe ne regarde que la forme de l'execmion, pour tefmoigner qu'apres la collo~ cation le dcbteur n' efl: ouy,l'irnpugnant fous prete,Cte de ladiéèe d.etraél:ion, veu mefmes qu'il peut vfer du remedc ~rdinaire, qui efi:celuy durachapt, & pour le demeurant il y i efi:e fatisfaic en partie par les raifons touchées en l'explication dudir Statut, du rachapt,ayant efl:é monfl-re que ladiél:e faculté du rachapt n'auoit point bleffë les dro1él:s des Seigneurs direél:s, touchant les lods ôC ventes, & que le rachapt n'annullam le ti!rre du creancier, obli– geoit le debteur à rébourcer le lods paye par l';i.cheptenr,n'efl:ant repetible du Seigneur direél:, i qui il efl: acqui~ par la. collocation, qui eft en effeél: vne vente indiciaire,& le creancier colloque, de– bet "bire indemnû, mais au regard dudit droiél: de qnintepart, il ne demeure point au profit du creancierau cas du rachapt,ny moins duSeigneurdircél:,aucas qu'il aye retraiél: ùmfeudi & prttlatimù, & la raifon de ce efl: prinfe de ce que ledit droiél: de quinteparc n'efi: qu'vnedetraél:ion ou diminution du prix,& non defdomma-: gementdonné an crea ncier contrail~t de: fe colloquer bors dlJ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_115

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