Jacques Morgues : Les Statuts et coustumes du pays de Provence

101 STATVTs .ET GovsTVMES Primo, D 1 allrant que les paroles des Sr:imts doiuent efhe expli– queesenleur pro.pre fens,& ne peuuem cihe tirees & applic1uces à vnfens impropre,tollt ainli qu<: les contr:iél:s t. 3.§. h.ec verb,i vbi glojf. & Bart.if de negot. geft. & i.1 t. r. § rpi imerdtc1um Jl de fonte, & parrantct1m cafi1s fi.7ru no11 h.ibe,tt locum in ft<1t11tis vt not. fa{ in l.fi is qr11 pro emptore n. 17r .If d: vfiuap. t' Alex. in, l. 1. §. lex falcidia ./f. adleg.f4lcid.Albert.Brtm.conjil.193.i!Jfin.tib.z... celuy-cy ne doit dhe enrendudu domicile que la fiél:ion du droiét a introduit, à cauiè quele mary & la femme n'onteüé qu'vne mefme chair, & :iraifon de cene li efhoite vnion,le mariage eft cenfc!: durer, tant que la vefoe demeure en efl:at vidL1al: nuis du domicile recl, en confideratiou duquel le defdomm1gemem de ladide quime-part a efi:é reglé par ledit Statut. Secundô,Parce q1.1e le droié1: qui a vou– fo que la vefue retint le domicile du mary, a entendu que ce full: par priuilege,& pour l'aduanrage d'icell~ , afin de luy conferuer les honneurs prerogatiues, & priuileges dont elle jouï!Toit durant fo11 mariage,iufques à ce qu'elle foiuelacodition d'vn autre mary, l.fœminJ?. 8. ff. de Senat. t. mm te 1 o. C. de nript. !. vit. C. de incol. ltb. ro. l.m11lieres 13.C.dedignitat.lib. rz... &NMctl.z..z... demipt. cap. 36. & ce quia eil:e introduit en fa faneur ne doit ercre retorqué contre elle,& tourné à Con domn~ :i.ge. Tertio, Veu que en cetteProuince regic par le droic1 cfcrit, le m:i.riage n'emancipc pas les filles, lef– quelles paifant en la pui{fance de leurs marys,qrio.1d debitrim carnis & ali4 obflq11ia, ne font pas pourtant affranchies des liens de la puiJ.fance paternelle felon la loy ,Ji vt proponis 7. c. de nttpt. filùe I z.. C. de coltat. !. p4terpm11l1. C. dt cotlat. dot. l.ji 'Vxorem 5. C. de condit. infert. §. 1. & ibi glof inff. ad sm,11rifc. Tertult. & confequemmenc l'1étion pour la refl:imcion du dot, efl:am donnée aux peres & aux filles, quia dos J patre profec1a ip(ù1s & jili.e eft,comme dit Vlpi:m, in l. z.. in princip.jf fa!t1t. m4trim. & les peres pounam exiger auec le fünple confememenr de leurs filles, qui efl: induit dummodo euiden– Hr non contradicant, il s'enfuit que cette idemcité de domicile que le droit a feint au profit desvefoes,ne pouuanr auoir lieu en laper– fonne de leurs peres forains , le defdomm1gemem efl:ably par le– dit Statut neleur peut eil:r~ denié,c onfideré qu'en confl:imant les dots ils il:ipulcnt les refl:imtions au profit de ceux aufquels de droiél elles doincnt efhe rcnduës,& queles marys ne doiuent pas auoir plus de droiél: fur les biens des con!limants , en vertu des con!l:icutions,qu.e ceux-cy fur les biens de!dits marys, en confe– quc.nce des refütutions , ~pattant les marys forains prenam la e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_115

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