Jacques Morgues : Les Statuts et coustumes du pays de Provence

D V P A Y S DE p R 0 V EN CE.• 91· lonre dL1 vendeur dans le remps du<lit rachcpt,li bien que en iiC~ luy-cy les fruits n'efi:as deubs,à moins de ra1fon aux amres, Gomif. de empt. & vend. n. i+ Mo/ trac,1. de empt. & ve•1d. cap. q11ib. cajib. an- 1111/lat. empt. &vendit. n. z.6. Anton. Fab. in fùo Cod. tit .derefi:ind.vm– dit. fait deux difi:iné1:ioi1s, fc;auoir entre la leziou enorme,& lale– zion enonnifllmc: & entre les vcmes faic1:es du coniemement des parties, & celles qui fomfaiél:es publiquement à la ponrfuite du creancier,& par amhorire de Iufüce; & tient iudicieufemenc qu'au cas de la fimpk lezion d'omre moitié, les fruirs ne font pas rendus,mais bien quand la lczion efi enormiffime, parce que en ce cas le comraél: efl: nul, comenam dol te ipfi, Sl l'acheteur efl: cenfe poiTeder en verrn d'vn tilrre nul, & efl:rc en mauuaife foy & indigne du fupplement permis par la Ioy, ita de.finit. 3. poff The– fwr. decif 1 6 ~. & en la definit.ion 16. il dit que cette lezionenor– miilime ne peut pas efire confideree ez venres faiéles Jiib hajla, parce que ce n'efi pas le debteurqui vend, mais !'Officier, & l'a– chepteurefi incertain,puis qu'il dl: loilibleà chafcun d'enchcrir, & difficilement il fe peut faire, que iujle non po{(ideat qui a11thore pr.:e– tore pofjidet /. 111jfe r r. If de acq11ir. po!fejf. touresfois quant la lezion efl: li grande, ilefi bien difficile aufll de croire qu'il n'y aye eu de la fraude, & panant cela efi delaiiTé à l'arbitrage des luges, lef– quels regulieremem n'adjugentles fruits linon depuis la refcifion intentée,comme n' efiant ledit Statut interpreté pour ce regard, finon des ventes faiéh:s auec fraude,ou {ans garder les folemnitez ex l. r. de 111r. & jd. hajf. jfcal. lsb. 1 o. Cod. 1. e11m contra. C. (i vendit. pignor. agat. S11/icet m 1. i.,, 2. C de pr4Ji:npt. 30. vel 40. arm. ain.fi que le premier glofateurl'auoit remarqué. Et d autant que cette Ordonnance Statutaire efi fanorable, & appuyee fur le droicî: commun,le Prince a voulu excepter du tépi; ceux qui le font par le droiél: comun,comme les pupiles,capcifs & abfens d'vne abfence legitime, &qui donnerefi:irntion en emier. Elle a voulu .rnffi qu'elle feruifi de reglement pour les aliena– tions palfées,comme n'e.!bm que decbratiue du droicî: con'lmun, & n'ayam voulu limiter que le temps, & femblables Ordonances qui reg!ent l~ palfé comme declaratiues du droiél:, ainli que celle qui amhorife les tranfaéèions pour la lezion. Celle des focondes nopces. De la fohrogation au droit!: des creanciers anterieurs ,il nefautpa5 aprehender ce que dit Pline le ieune Ltb. 1 o. eptjf. 11 6. fçauoir queft retro vc!imw wftodire m11lta nuejfe eftperturb11ri,pui[que tels Ediéls nihd dant de m110 fad reftri11g1mt 11111 declar.mt. N e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_115

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