Jacques Morgues : Les Statuts et coustumes du pays de Provence

n v l' A ..,. s ·n ! :r> R. o v I! N c E. j r ficiers, ou par appel, s'il y-a des Ordonnances & procedures du Marrifl:rar,c."ontirmatiucs dela de1iura.nce ouimerpolition dudc– cre~, contre kfquelles Ordonnances il faut que celuy qui veut {kb:mre de nullité l'c:xecmion,fe pouruoye par appel, veu que les nullitez n'ondieu en France; & cetappel eil:fondé fur le defaut de fokmnite,& en la nullité du riltre, celuy-là ne pouuam cfüe repmc poffeffeur de bonne foy qui poffedeauec tiltre vicieux, & le dcfam de folemnité emporte auec foy nullité, parce que felon la maxime de France,de laquelle faitrnemion M. Brodeau en la. Scholie qu il a fait for M. Loüet lir.D. art. 26. le remeded'appe~. cl ure 3 o. ans,le frite eft,apres dix ans de releuer appel desOrdon– nances & procedures qui amhorifem les deliurances & ventes iudiciaires,auec claufe de refcifion du comraél:, s'il en a efié faiêl, mais fi lesnullitez ne font fi apparames,& lesfokmnitezobmifes fi elfc1,rielles,l'on n'a pas a~cou!l:umé de receu9irtelles plainéles aprcs vn ii long temps, .auffi il n'y-a pas raifon de les rcceuoirin– diffcramment,puifque par les fofdiél:es Ordônancesles refcifiom; ?le font rcceuës apres dix ans,quoyqu'elles foient fondees fordol fraude,crainte,& impreilio,& notamenr que par J'Ordom1acedu RoyFraçois I. de l'an 1 539. arr.1 34.il efideclaréquelc:smineurs apres les dix ans parfaits & accomplis,qui leur font donnez apre$ leur minorite, ne pourront demander la caffarion des contrads, foit par voye de nullire,foir par lerion ou circon1,:1entfon , & pa1" ce moyen demeure inrerprerée la difpofition du clroiél commun, ponant que la rcpararion de la lezion de la moitie du jufl:e prix dure 3o. ans,comme dtantvne aélion perfonnelle, de quart glof. & D D. i11 l.2. c. dcrefcind. vendit. /, 1. c. de prefcri/t. 3 o. vel 40. a11n, & in c11p. c11m wif. de empt. & vmd. Comme auffi cette mefme Ordonnance mimicipalle fait ceiî'er comme il a dté ditcy-deffus,la contention desDoéleurs,kfquels n'dtoiem pas d'accord,!i le remede de ladiél:e loy 1. C. de refi:intl. vend. denoir auoirlieu ez ventes judiciaires faill:es fi1b hlljl11 , cç qne plnfieurs n'auoient efiime fur les raifons ja cottees en partie i fçauoir que l'on conrraél:eauec la Iuilice:que le public aime– refl:,que ce qui e!l: fait fab fi de haft4 p11blicA ne foit reuoqué, autre– ment il fr trouueroit fort peu de perfonnes qui voulu1fenr en– cherir, & que les chofes efl:anrvenduës publiquement , il faut prefumer qu'elles ont efl:e vêdnt:s âleur jufl:e prix,lequel e!l:cenfé ~fJ:.rc celuy qui fe rreuue par vne veme publique, veu que quant ils agirde l'efümatiou d'vn fonds , on ne donne pas a.urrc raifo~ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_115

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