Isnard, Jean-Baptiste d' : Cantiques provençaux

59 voir l~ Tr ·nitl autrement qut' con1mt un feul D ·eu; . ni co 2Cevoir Dieu ~utrernent' que t:omm~ ttne r,·inité) ni J'ima,~iner qzt'ttne per{onne agijfc fons l'autre : ou qu,on puif[c les tnvoquer [épare?ntnt. -R.fttP~nd nous di .. l fons donc le P ter , notiS ne nous ~Zddreffons pas a11 Pere feul, mais à la Sainte Trinité, llU Norn de la.. que/te nous avons été bâti[ez, & AU Nor.n de qui notts d cvons par confcqu nt fat re toutes les allions qui fui– vent nÔtre Bâtême. Puund nous difons at~{ji le Vtt i Creato , nous n'snvoq~tons pas le Saint EfPtit feul, 1nais les troi. perfonnes de la Trinité, qtti ne font rien l'ttne fa. s l'autre. Mais not6S pouvor1S 6· nous devons nous addrtffer p~:rticulierement a lefùs~Chri.ft nÔtre Seigneur , qtti étant D iett, s~ efl fttit htitnrne , pour être le médiatestr en ieu & les hornrnes. CJe.ft donc par lu)' que nous pouvons nous approcher de Dieu. Ce que l' life nous fait entendre en Jinijfant toutes [cs Prie- , res par !t[us-Chri.ft nÔtte Seigntur , per Domint 1 no r n Jefutn Chrifro111, mérne celles qu'on f~tit till No rn des Sa ·nts , pour mont ·er qtlils n~ont a1 cun rné– r ·tc, (!)~ qrte lettrs Prieres n'ont aucune force auprés de eu, que pttr lts mérites de lefus .. ChYift. Il faut l'a,, rer da1 s tous les états de fa vie, & pour le fai- 1 re d ·unernent, irniter les vertus q1s'il a pratiquées dan ces états, f3· fe contenter de di~·e les Prieres de l' E– glife dont on ~z trad~ttt une partie d ns ce Livre ,fan s'arrêt r a tl/autres devotions. Par exetnple, pour ho– norer [.z 7.Jenuë d {-tns le tnonde, il fatJt dire l)hymne de l' A·vent ~~ le Beneà:ét •s page 8. JJo~tr fo Naiffance f:J~ fon Enfance, les JJ{tau. ?JeJ & l'hyrane de No.él. ]Jour a fJ -fJi on , le V c ·1 ~ cg •s , r: -aprés. Po tt r fo 'Il 'fee n fion , & [4 e rc:e ~,(.ns t" Ciel , le Glo i in ex ce 1 e-Médiathèque | Histoire Provence | YP_189

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