Anibert, M. : Mémoire sur l'ancienneté d'Arles

(70) Dans les de'borde1nerts elu rlrôtte_,c~ fleuve dépojè du foble }ur les bords j ufqu" à une certaine dijlance. Cette diftance prétendue , dont .M. Papon fait probablement la bafe de fon fyftême, eft nulle à l'égard des marais d'Arles. Rarement elle excede une lietJë, très-fourent elle 1 efi: moindre, foit qu'on 1~ prenne des bords du grand rh&ne, foit du côté du petit. Onfent avec quelle rapidité, des eaux debordees franchiffent un pareil intervalle. Et comment ne por~ teroient- elles pas au - delà la plus grande partie rie leur vafe, tandis que le limon de la fa8ne, de l'ifere & de la durance parvient jufqu'aux extrêmi– tés de la Camargue & va former des allL1vions dans la mer ? / On dira peut- être que les eaux contenues dans le lit du fleuve ayant plus de rapidité que lorfitu'elles L t rét- andues fur une grande fur fa e-Médiathèque | Histoire Provence | YP_131

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