Anibert, M. : Mémoire sur l'ancienneté d'Arles

• . (46) quelques Écrivains nous repréfenten Marfeille floriffante .des le berceau , ' indépendamment de la défiance que peut jufl:emen.t infpirer' la vanité hy– perbolique des Grecs, il s'en préfen. te une autre raifon. Il a dû y avoir , dans l'antiquité, une grande différence entrê les Co– lonies fondées par des étrangers & les établiffemens formés par les na– turels d'un Pays. Ceux-ci vivans dans cette fecurité, que chacun a naturellement chez foi . & parmi des Compatriotes , fe raf– fembloient a loifir & fe fixoien.t felon que les circonfiances les y invitaient. Les autres, au conFraire, en abor– dant en une Contrée, étaient obli– gés de s'y précautionner contre les anciens habitans , qui pouvaient ne pas les voir de bon œil. Il fallait qu'ils fe préfentaffent, qu'ils reftaffent en force pour s'intr · uire & pour fe ! e-Médiathèque | Histoire Provence | YP_131

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