Bassin versant | Margat, Jean

Bassin versant 147 [d] Unesco 1978. Différence entre Assouan et embouchure = déperdition naturelle en Égypte (10,9 km 3 /an). [e] Moyenne 1912‑1962, Unesco, 1971. [f] Débit moyen réel ancien à la mer : 40 km 3 /an pour Shahin, 1971, 47,2 1920‑1962 pour Unesco, 1969. [g] À Beaucaire, BV 95 590 km 2 . Débit naturel complet probable tenant compte des dérivations sans retour de la Durance (EdF-Berre, canal de Provence) et des consommations nettes dans le bassin amont. [g’] À Beaucaire, EdF- CNR 1999, sans prise en compte des dérivations de la Durance. [g’’] À Beaucaire, EdF- CNR 1999, moyenne 1970‑1997 (I = 702 m 3 /s). [h] À Pontelagoscuro, BV 70 090 km 2 . Débit réel, 1918‑1964 (Unesco, 1969‑1971) ; 47 pour Fasso, 1972. Le débit réel est assimilable à un débit naturel, les influences des consommations nettes dans le bassin, notamment celles des irrigations, étant tenues pour négligeables (M. Bene- dini, communication, 1996). [i] 1951‑1985 ( CEE / BCEOM 1997). [j] À Tortosa, BV 84 230 km 2 , 1914‑1935 (Min. Med. Amb., lbanez, 1996). [k] Menendez & Estrela, Cedex, Eurostat, 2000. [l] Pecinar, Serb. Ac. Sc., 1968. Quant aux apports qui rechargent dans chaque bassin les aquifères et entre- tiennent les écoulements souterrains, ils s’échelonnent de moins de 0,1 à plus de 20 l/s/km 2 et sont maximaux dans les Alpes italiennes et les karsts dinariques. L’ensemble des écoulements souterrains du bassin méditerranéen serait de l’ordre de 150 km 3 /an dont une quarantaine afflue directement à la Méditerranée par des sources littorales ou sous-marines. Les bassins versants méditerranéens déversent ainsi dans la mer Méditerranée des quantités d’eau douce très inégales. La France, l’Italie, les pays balkaniques et la Turquie fournissent ensemble 90 % du débit total réel actuel, estimé à envi- ron 475 km 3 /an. La forte variabilité des écoulements superficiels – pour certains karsts souter- rains –, calquée sur celle des précipitations, ajoute aux contrastes géographiques deux contrastes dans le temps : a ) Contraste entre les débits superficiels hivernaux et printaniers et les « maigres », voire les tarissements complets, estivaux ; à l’exception du Nil, à régime « transclimatique », et de quelques écoulements alpestres dopés par la fonte des neiges. L’irrégularité est la loi des régimes d’écoulement méditerranéens, car trop peu de facteurs régulateurs atténuent la variabilité des apports. Les débits moyens mensuels d’étiage (en août le plus souvent) sont généralement inférieurs au dixième et parfois au centième des débits mensuels les plus éle- vés. L’aridité accentue cette irrégularité et la convertit en discontinuité au sud, où les oueds sont devenus le prototype des cours d’eau temporaires, ne coulant

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=